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Calendrier et nouveautés pour la déclaration des revenus de 2024 | Situation familiale | Revenus d’activité | Frais professionnels | Revenus des chefs d’entreprise | Revenus du patrimoine | Réductions d’impôts | IFI
Calendrier et nouveautés pour la déclaration des revenus de 2024 | Situation familiale | Revenus d’activité | Frais professionnels | Revenus des chefs d’entreprise | Revenus du patrimoine | Réductions d’impôts | IFI
| Date d’ouverture du service de déclaration en ligne | 10 avril 2025 | |
| Dates limites de souscription des déclarations en ligne par zone | Zone 1 Départements n° 01 à 19 + non-résidents |
22 mai 2025 |
| Zone 2 Départements n° 20 à 54 |
28 mai 2025 | |
| Zone 3 Départements n° 55 à 974/976 |
5 juin 2025 | |
| Date limite de souscription des déclarations papiers (toutes zones confondues) | 20 mai 2025 | |
Effectivement, dès lors que l’intégralité des revenus est déclarée par des tiers (salaires par l’employeur, pensions de retraite par les organismes de retraite, revenus mobiliers déclarés par les banques) et qu’aucun changement de situation (adresse, situation de famille, ou création d’un acompte de prélèvement à la source) n’est intervenu en 2024, la déclaration est automatique. Si les montants préremplis sont exacts, il n’y a rien à faire.
Il en est de même cette année. Pour les contribuables éligibles à la déclaration automatique : vérifier, c’est déclarer.
Attention : pour le rattachement des enfants majeurs, il faut faire la demande chaque année.
Attention également si un salarié souhaite opter pour la déduction de ses frais réels ou si certaines dépenses ouvrent droit à une réduction ou un crédit d’impôt, il faut compléter la déclaration préremplie.
Par ailleurs, il n’y a plus d’envoi papier dès lors que vous avez effectué une déclaration en ligne l’année dernière.
Rappel : Les personnes dont la résidence principale est équipée d’un accès à internet doivent souscrire leur déclaration de revenus de 2024 par voie électronique. Toutefois, les contribuables qui estiment ne pas être en mesure de souscrire leur déclaration en ligne peuvent la souscrire sur papier (par ex, les personnes âgées ayant des difficultés pour utiliser internet).
Il faut faire une déclaration commune.
Si la déclaration est réalisée par internet, il suffit de se connecter avec le numéro fiscal de l’un des deux conjoints ou partenaires de PACS (numéro fiscal et identifiant).
Toutefois, il est possible d’opter pour une déclaration séparée. Chacun fait sa propre déclaration de revenus (celle envoyée par l’administration ou qui figure en ligne sur l’espace personnel et qui comporte déjà les revenus préremplis). Dans ce cas, ne pas oublier de :
Oui, pour toute l’année, quelle que soit la date du divorce. Deux déclarations distinctes doivent être souscrites par les ex-conjoints ou partenaires au titre de l’année du divorce, de la rupture du Pacs ou de la séparation.
Cochez la case D et remplissez la ligne Y sur chaque déclaration.
Déclarez vos revenus personnels perçus pendant l’année entière ainsi que la quote-part des revenus communs vous revenant. À défaut de justification de cette quote-part, les revenus communs sont réputés partagés en deux parts égales entre les ex-conjoints. La justification de la propriété exclusive ou de la répartition réelle des revenus ou profits peut être apportée par tout document de nature à établir l’origine de propriété des biens ou sommes dont sont tirés les revenus.
Oui, elle est déductible du revenu global en cas de prestation versée sous forme de rente ou en capital lorsque les versements sont effectués sur une période supérieure à 12 mois à compter de la date du divorce. Corrélativement, ces sommes constituent un revenu imposable pour le bénéficiaire.
Si les sommes sont versées dans une période inférieure à 12 mois, il existe uniquement une réduction d’impôt de 25 % du montant plafonné à 30 500 € (soit une réduction d’impôt maximale de 7 625 €).
Chaque concubin doit faire une déclaration séparée et il n’existe pas d’avantage fiscal particulier. La règle de l’imposition par foyer ne s’applique pas dans cette situation. Chaque personne vivant en concubinage fait l’objet d’une imposition séparée et doit souscrire une déclaration indiquant ses revenus personnels et ceux des personnes à sa charge.
Attention à la perte de la majoration du quotient familial pour parent isolé du fait du concubinage en cas de rattachement d’un enfant.
Les enfants mineurs sont rattachés à votre foyer fiscal. Ils ouvrent droit à une demi-part supplémentaire par enfant pour les deux premiers enfants, et à une part supplémentaire par enfant à partir du troisième, ce qui diminue le montant de l’impôt sur le revenu.
Les enfants majeurs peuvent être rattachés au foyer fiscal :
N.B. : Les enfants rattachés à votre foyer fiscal peuvent vous faire bénéficier d’une réduction d’impôt de 61 € par enfant au collège ; 153 € par enfant au lycée et 183 € par enfant dans l’enseignement supérieur.
Il faut faire un choix entre la solution la plus avantageuse :
La déduction d’une pension alimentaire n’est pas possible pour le déclarant qui bénéficie de l’avantage fiscal lié au rattachement d’un enfant mineur ou majeur.
L’avantage de quotient familial procuré par les enfants mineurs en résidence alternée est partagé entre les deux parents. Pour ces enfants, les majorations du nombre de parts et le plafonnement des avantages en impôt liés aux enfants à charge exclusive sont divisés par deux.
Le parent qui compte à sa charge un enfant en résidence alternée ne peut pas déduire de son revenu la pension alimentaire éventuellement versée à l’autre parent pour l’entretien de cet enfant. Corrélativement, l’autre parent ne déclare pas la pension perçue.
Vous pouvez déduire (pension alimentaire) sans justification la somme de 4 039 € mais ce montant doit être réduit prorata temporis car il correspond à une année pleine.
Il n’existe pas de plafond de déduction dans cette situation. Vous pouvez déduire les sommes versées dès lors qu’elles restent en adéquation avec les besoins de votre ascendant et vos ressources.
Si c’est vous qui avez la garde des enfants mineurs, vous devez déclarer la pension que vous percevez en leur nom dans la rubrique « pensions alimentaires perçues ».
En principe, non. Les revenus sont en principe pré-remplis, ils ont été communiqués par votre nouvel employeur.
Mais il faut s’assurer que les montants sont exacts. Dans le cas contraire, il faut corriger.
Les rémunérations perçues au titre des heures supplémentaires et des heures complémentaires effectuées en 2024 sont exonérées d’impôt sur le revenu dans la limite annuelle de 7 500 € net pour chaque salarié.
Les heures supplémentaires non exonérées sont à déclarer dans les mêmes rubriques que vos salaires.
La fraction des heures supplémentaires exonérée est en principe pré-remplie dans la déclaration de revenus dans la ligne 1GH.
Deux cas doivent être distingués :
Le salarié quitte volontairement l’entreprise pour bénéficier d’une pension de retraite, l’indemnité de départ en retraite (hors plan de sauvegarde de l’emploi) constitue une rémunération imposable.
Le salarié est mis à la retraite à l’initiative de l’employeur, l’indemnité est exonérée à hauteur du plus élevé des trois montants suivants :
Toutefois, dans ces deux derniers cas, le montant exonéré ne peut pas excéder cinq fois le plafond annuel de sécurité sociale en vigueur à la date du versement des indemnités, soit 231 840 € pour les indemnités perçues en 2024.
Système du quotient possible sur la fraction imposable.
Les indemnités de licenciement versées en dehors d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) sont exonérées à hauteur du plus élevé des trois montants suivants :
Toutefois, la fraction exonérée résultant de l’application de l’une ou l’autre des deux dernières limites ne peut pas excéder six fois le plafond annuel de sécurité sociale en vigueur à la date du versement des indemnités (278 208 €pour les indemnités perçues en 2024).
Système du quotient possible sur la fraction imposable.
Le régime d’imposition est identique à celui des indemnités de licenciement.
La totalité des indemnités pour frais professionnels (remboursement de frais y compris la prise en charge des frais de trajet domicile-travail ; indemnités forfaitaires ; allocations en nature, notamment l’avantage procuré par la mise à disposition d’une voiture) doit être ajoutée aux salaires si vous optez pour les frais réels.
Si vous avez engagé un montant de dépenses professionnelles supérieur à celui de la déduction forfaitaire de 10 % vous pouvez demander à déduire le montant de vos frais réels, à condition de pouvoir les justifier. Pour présenter un caractère déductible, les dépenses doivent être :
Vous devez pouvoir établir la réalité des frais et justifier de leur montant, par tous moyens (factures, quittances, attestations, etc.).
Le barème comprend la dépréciation du véhicule, les frais de réparations et d’entretien, les dépenses de pneumatiques, les frais d’achat des casques et protections, la consommation de carburant et les primes d’assurances.
Pour les véhicules électriques, la location de la batterie et les frais liés à sa recharge sont pris en compte au titre des frais de carburant et sont donc déjà inclus dans le barème.
En principe, sont déductibles les dépenses supplémentaires de logement, de nourriture, les frais de déplacement, les intérêts d’emprunt contracté pour l’acquisition de la deuxième résidence qui résultent pour vous de la nécessité de résider pour des raisons professionnelles dans un lieu distinct de votre domicile habituel, notamment lorsque votre conjoint, votre partenaire de PACS ou votre concubin (sous réserve qu’il s’agisse d’un concubinage stable et continu) exerce une activité professionnelle à proximité du domicile commun.
Au contraire, les frais de double résidence engagés ou prolongés pour des raisons qui répondent à de simples convenances personnelles ne sont pas admis en déduction.
La rémunération des gérants majoritaires est à déclarer sur la ligne 1GB de la déclaration de revenus. En cas d’option pour les frais réels, il faudra les mentionner sur la case 1AK.
Attention ! Pensez à vérifier si vous devez remplir des rubriques spécifiques du volet social (annexe à la déclaration de revenus).
Ils sont à déclarer dans la déclaration 2042 C PRO dans les rubriques qui correspondent à la nature de l’activité (BIC, BNC, BA). Toutefois, si vous avez opté pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu, il y a un cadre spécifique à remplir qui vous est destiné (« micro-entrepreneur (auto-entrepreneur) ayant opté pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu »).
Non. Mais il est possible de bénéficier d’une réduction d’impôt de 18 %.
Les versements effectués en 2024 au titre des souscriptions au capital de PME sont retenus dans la limite de 50 000 € pour un contribuable célibataire, veuf ou divorcé et de 100 000 € pour un couple marié ou pacsé soumis à imposition commune. La fraction des versements qui excède ces plafonds ouvre droit à la réduction d’impôt au titre des 4 années suivantes dans les mêmes limites.
Le taux de la réduction d’impôt est de 18 % pour les versements effectués en 2024. Le montant des versements doivent être portés sur la déclaration 2042 RICI.
Oui si vous êtes pré-identifié comme relevant du régime social des travailleurs indépendants. En effet, tous les travailleurs indépendants exerçant une activité artisanale, industrielle, commerciale ou libérale et affiliés au régime général des travailleurs indépendants sont concernés.
NB : les auto-entrepreneurs ne sont pas concernés (ils conservent leur obligation de déclaration mensuelle ou trimestrielle de leur chiffre d’affaires ou de leurs recettes à leur Urssaf).
Ces informations sont transmises à l’Urssaf et aux caisses de retraite à l’issue de la validation de votre déclaration.
Les rubriques sociales de la déclaration de revenus sont obligatoires, même si vos revenus professionnels sont déficitaires ou nuls, même si vous êtes non imposable, et même si vous êtes éligible à une exonération totale ou partielle de vos cotisations et contributions sociales.
Non. L’administration fiscale se charge de l’envoi une fois votre déclaration de revenus validée.
Oui. En effet, désormais, cette obligation déclarative est étendue aux professionnels PAM-C, ainsi qu’aux exploitants agricoles affiliés à la MSA. Restent exclus de cette obligation, les assurés relevant des régimes suivants :
Les travailleurs indépendants concernés sont ceux qui ont exercé une activité au cours de l’année 2024. Si vous avez cessé votre activité indépendante en 2024 ou en 2025, vous n’êtes pas concerné par cette déclaration. Votre Urssaf vous communiquera, à l’issue de la cessation de votre activité, un imprimé spécifique pour que vous puissiez y déclarer vos revenus.
Vos revenus ne sont pas de nouveau imposables car les dividendes ont supporté le prélèvement forfaitaire de 30 %. Ils figurent sur la déclaration pré-remplie.
Toutefois, vous avez la possibilité d’opter pour le barème progressif de l’IR en cochant la case 2OP.
Attention, cette option est globale et concerne également d’autres revenus tels que les plus-values et les intérêts de placement.
Les frais de garde et les frais d’encaissement des coupons et primes d’assurance sont déductibles si vous optez pour l’IR. Aucune déduction n’est possible en cas d’imposition à la flat tax.
Non, ils n’ouvrent pas droit à déduction fiscale. Il y a toutefois une exception pour les contrats épargne handicap ou rente-survie : les versements ouvrent droit à une réduction de 25 % dans la limite d’un plafond global de versements de 1 525 € majoré de 300 € par personne à charge.
Les cotisations versées sont déductibles de votre revenu global dans certaines limites (10 % du montant net de l’ensemble des revenus d’activité déclarés au titre de l’année N-1 comportant un minimum de 4 637 € et un maximum de 37 094 €). Elles sont à indiquer au paragraphe 6 « Charges déductibles > Epargne-retraite » de la déclaration de revenus n°2042 si les cotisations versées concernent :
Attention ! si vous êtes un professionnel, certaines cotisations versées sont uniquement déductibles de vos revenus nets catégoriels (BIC, BNC, BA).
Les sommes sont bloquées jusqu’à la retraite. Au moment du déblocage, elles deviennent imposables.
Lorsque vous louez un logement nu, les revenus sont à déclarer, charges locatives non comprises, dans la catégorie des « revenus fonciers » de votre déclaration de revenus. Ces revenus sont imposables au barème progressif à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux à 17,2%.
Deux régimes sont applicables aux revenus provenant de cette location nue :
Cette option est valable trois ans. Au terme de cette période, l’option se reconduit annuellement par le dépôt d’une déclaration de revenus fonciers n° 2044. Cette déclaration permet de déterminer le résultat foncier net imposable qui sera reporté en rubrique 4 de la déclaration de revenus de la déclaration 2042.
Le régime du réel est plus intéressant dès lors que vos charges réelles sont plus importantes que l’application de l’abattement forfaitaire de 30 %.
Vous n’avez pas perçu de loyer malgré vos relances, vous n’êtes donc pas imposable car il ne s’agit pas d’un abandon de loyer.
Si. Un abandon de loyer pour convenances personnelles doit être imposé.
Vous devez indiquer ligne 229 de la déclaration 2044 le montant des sommes versées au syndic afférentes à des échéances de l’année 2024. Il en résulte que les provisions pour travaux d’amélioration, réparation et entretien votées en assemblée générale de copropriété et versées au syndic doivent obligatoirement être portées sur cette ligne. Les autres dépenses de travaux de même nature, non provisionnées mais payées en 2024 (exemple : travaux d’urgence), continuent d’être déclarées au titre des dépenses d’amélioration, de réparation et d’entretien.
Oui, il faut les porter en ligne 224 (dépenses de réparation, entretien et amélioration).
Les charges payées sont déductibles dès lors qu’elles sont engagées en vue de la location. Il convient de remplir une déclaration de revenus fonciers même en l’absence de loyers perçus. Seules les charges seront mentionnées sur la déclaration.
Dans cette situation, vous allez constater un déficit foncier.
Les déficits fonciers qui résultent de dépenses autres que les intérêts d’emprunt sont déductibles du revenu global dans la limite annuelle de 10 700 €.
La fraction du déficit qui excède 10 700 € et celle qui provient des intérêts d’emprunt sont imputables sur les revenus fonciers des 10 années suivantes. L’imputation du déficit sur le revenu global est subordonnée à la location du logement pendant les 3 années qui suivent celle de la déduction.
N.B. : Le plafond d’imputation sur le revenu global est doublé pour les dépenses de rénovation énergétiques, soit 21 400 €, sous réserve toutefois que ces dépenses soient payées entre le au cours de l’année 2024 et permettent au logement loué de passer d’une classe énergétique E, F ou G à une meilleure classe (A à D).
Dès lors que vous êtes à la recherche d’un locataire et que vous pouvez justifier des démarches accomplies, vous pouvez déclarer ces charges déductibles. Il convient de remplir une déclaration de revenus fonciers même en l’absence de loyers perçus. Le déficit foncier est imputable à hauteur de 10 700 € sur le revenu global. L’excédent du déficit est imputable sur les revenus fonciers des 10 années suivantes.
Les revenus résultant de la location de locaux meublés dont vous êtes propriétaire, ainsi que ceux provenant de la sous-location de locaux meublés dont vous êtes locataire, sont soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
Vous devez déclarer le montant total des sommes que vous avez encaissées au titre des locations meublées (loyers charges comprises) quel que soit votre régime d’imposition (micro ou réel).
Vous relevez du régime micro-BIC lorsque le montant de vos recettes de l’année précédente ou de l’avant-dernière année n’excède pas :
Si vous êtes loueur en meublé non professionnel (à l’exception de la location de chambres d’hôtes et meublés de tourisme), indiquez lignes 5ND, 5OD ou 5PD le montant total des sommes que vous avez encaissées (loyers, charges facturées au locataire et provisions pour charges). Un abattement forfaitaire de 50 % (avec un minimum de 305 €), représentatif de charges sera automatiquement appliq
Si vous donnez en location des meublés de tourisme classés ou des chambres d’hôtes, indiquez le montant total de vos recettes lignes 5NG, 5OG, 5PG. Un abattement forfaitaire de 71 % (avec un minimum de 305 €) sera appliqué.
Dans votre cas, le régime micro est le plus favorable. Vous n’avez pas intérêt à opter pour le régime réel.
Il faut faire une déclaration de résultat BIC (déclaration 2031) avant de reporter le montant sur la 2042 C PRO.
En effet, si votre activité est imposée selon le régime réel, vous devez déposer une liasse n°2031 au SIE qui gère le lieu de situation géographique du meublé si vous n’avez qu’un seul bien en location meublée ou, si vous avez plusieurs biens, au SIE dont dépend soit votre résidence principale, soit votre logement meublé le plus important.
Attention : un calendrier spécifique est prévu pour le dépôt de cette déclaration.
Par ailleurs, lors de votre déclaration de revenus, si vous êtes loueur en meublé non professionnel :
Oui, à condition d’être au réel (déclaration de résultat 2031 à déposer).
Si vous relevez d’un régime micro, vous n’avez pas de déficit.
Si vous relevez d’un régime réel, les déficits sont portés 5 NY ou 5 NZ selon que vous avez adhéré ou non à un organisme de gestion agrée.
Les revenus de la location réalisée via une plateforme sont imposables. Ils relèvent du régime micro-BIC (recettes annuelles inférieures à 77 700 €) ou du régime réel BIC (recettes annuelles supérieures à 77 700 €).
Seules les locations saisonnières d’une ou plusieurs pièces de votre résidence principale qui n’excèdent pas 760 € par an sont exonérées et ne sont pas à déclarer à l’impôt sur le revenu. Au-delà de ce montant, les revenus doivent être déclarés à l’impôt sur le revenu.
Si vous louez un logement via une plateforme, vous avez dû recevoir un courrier qui récapitule les revenus perçus par leur intermédiaire. Ce récapitulatif vous permettra de compléter votre déclaration. En effet, ces revenus sont imposables.
Dans le cadre de votre parcours en ligne, le montant des transactions que chaque plateforme a déclaré pour vous à l’administration est indiqué. Il est important de vérifier les montants imposables et les rubriques dans lesquelles figurent vos revenus.
Si vous avez réalisé des transactions avec certaines plateformes et que rien est indiqué dans votre déclaration en ligne (ou si vous n’avez pas reçu de courrier récapitulatif), cela ne signifie pas que vos revenus sont non imposables. Il vous appartient de les déclarer.
Garde d’enfant à l’extérieur du domicile : crédit d’impôt pour les enfants de moins de 6 ans au 1er janvier 2024 égal à 50 % des dépenses retenues dans la limite annuelle de 3 500 €, soit un avantage fiscal de 1 750 € par enfant.
Emploi à domicile : crédit d’impôt de 50 % avec un plafond de dépenses de 12 000 € majoré de 1 500 € par enfant à charge dans la limite de 15 000 €, soit un avantage maximal de 7 500 €.
Vous avez droit à une réduction d’impôt de 61 € par enfant au collège ; 153 € par enfant au lycée et 183 € par enfant dans l’enseignement supérieur.
Attention cela ne concerne que les enfants rattachés au foyer fiscal du contribuable et étant encore en scolarité le 31 décembre 2024.
Oui. Vous avez droit à un crédit d’impôt au titre de l’emploi d’un salarié à domicile. Ces prestations ouvrent droit à un avantage fiscal dans la limite de 5 000 € de dépenses de jardinage et 3 000 € de dépenses d’assistance informatique. Elles sont déclarées à la case 7DB de la déclaration 2042. Désormais, elles doivent en outre être détaillées en page 1 de la déclaration 2042-RICI.
Non, le crédit d’impôt est réservé aux cours à domicile.
Si vos parents sont hébergés dans un établissement pour personnes dépendantes, ils peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt égale à 25 % des dépenses retenues dans la limite annuelle de 10 000 €.
Les dons ouvrent droit à une réduction d’impôt. Il faut distinguer les dons au profit des organismes d’aide aux personnes en difficulté, ceux effectués au profit de la Fondation du patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine religieux et ceux effectués à des organismes d’intérêt général.
Dons à des organismes d’aide aux personnes en difficulté : il s’agit des versements à des associations qui assurent la fourniture gratuite de repas ou de soins médicaux ou qui favorisent le logement de personnes en difficulté. Exemples : Missions d’aide aux personnes en difficulté assurées par les Restaurants du cœur, la Croix-Rouge, le Secours catholique, le Secours populaire…
Portez case 7UD de la 2042 les sommes versées en 2024 à des organismes d’aide aux personnes en difficulté. Vous bénéficierez d’une réduction d’impôt égale à 75 % des versements retenus dans la limite de 1 000 € (soit une réduction d’impôt maximale de 750 €).
Dons à la Fondation du patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine religieux : il s’agit des dons et versements effectués en 2024 au profit de la Fondation du patrimoine, en vue d’assurer la conservation et la restauration du patrimoine immobilier religieux appartenant à des personnes publiques et situé dans des petites communes (moins de 10 000 habitants en France métropolitaine et moins de 20 000 habitants en outre-mer).
Portez le montant versé en 2024 dans la case prévue à cet effet dans la 2042. Vous bénéficierez d’une réduction d’impôt de 75 % des versements retenus dans la limite de 1 000 € par an.
Dons à des organismes d’intérêt général (qui présentent un caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif, familial, culturel ou concourant à la mise en valeur du patrimoine artistique, à la défense de l’environnement naturel ou à la diffusion de la culture, de la langue et des connaissances scientifiques françaises, qui ne fonctionnent pas au profit d’un cercle restreint de personnes, n’exercent pas d’activité lucrative et ont une gestion désintéressée) : ces dons ouvrent droit à une réduction d’impôt égale à 66 %, dans la limite de 20 % du revenu imposable.
Les sommes versées aux organismes précités doivent être déclarées ligne 7UF de la 2042
Aucun justificatif n’est à joindre avec votre déclaration dématérialisée. Les justificatifs devront être présentés en cas de de demande de l’administration.
Vous êtes concerné si vous êtes domicilié en France (pour les biens immobiliers situés en France et à l’étranger) ou hors de France (pour les biens immobiliers situés en France) et propriétaire au 1er janvier 2025 d’un patrimoine immobilier net taxable supérieur à 1,3 M€.
Oui mais elle bénéficie d’un abattement de 30 %. Il ne faut déclarer que 70 % de sa valeur vénale.
Pour être déductibles de votre IFI, les dettes doivent remplir les 3 conditions suivantes :
Sont ainsi notamment déductibles :
Attention aux modalités de remboursement des emprunts
Si vous avez contracté, directement ou indirectement, un prêt prévoyant le remboursement du capital au terme du contrat (prêt « in fine »), la déduction est limitée à la somme des annuités théoriques restant à courir jusqu’au terme prévu.
De même, dans le cas d’un prêt ne prévoyant pas de terme pour le remboursement du capital, la dette n’est déductible qu’à hauteur du montant total de l’emprunt diminué d’une somme égale à un vingtième de ce montant par année écoulée depuis le versement du prêt.
Attention ! Emprunts familiaux non déductibles de l’IFI
Vous ne pouvez pas déduire les dettes contractées, directement ou indirectement, auprès d’un membre de votre foyer fiscal au sens de l’IFI ou auprès d’un ascendant, descendant, d’un frère ou d’une sœur ou d’un frère ou d’une sœur de votre conjoint, de votre partenaire de Pacs ou de votre concubin notoire, sauf si vous justifiez du caractère normal des conditions du prêt.
Vous ne pouvez pas non plus déduire les prêts contractés par vous ou un membre de votre foyer fiscal auprès d’une société contrôlée par le groupe familial.
Les actions et parts de sociétés sont imposables à l’IFI pour la seule valeur représentative des biens ou droits immobiliers imposables à cet impôt.
Pour déterminer cette fraction imposable, il convient d’abord de déterminer la valeur vénale des titres, puis d’appliquer un coefficient immobilier.
La valeur vénale des titres, avant application du coefficient immobilier, doit être corrigée :
Corrélativement à cette nouvelle mesure, est instauré un plafonnement de la valeur imposable des parts ou actions, afin de préserver la capacité contributive des contribuables. En effet, la valeur imposable à l’IFI des parts ou actions ne peut pas dépasser :